Groupe Gérard Carton
La passion des solutions

Faire simple - Matrice enjeux / compétences

Le Groupe Gérard Carton vous propose tous types de lectures, longues ou brèves, souvent teintées d'humour mais toujours sérieuses...

Est-ce si compliqué et complexe de devoir manager des personnes et des processus ?

Cela dépend de la représentation que l’on s’en fait, mais surtout des connaissances et de l’expérience dont on dispose, des objectifs qui nous sont assignés ou bien que l’on se donne.

Tout cela détermine le niveau d’enjeux en corollaire du niveau de compétence qui est le nôtre.

Si l’on croise « Enjeux » et « Compétences » , chacun évalué sur une échelle de 0 à 5, on obtient une cartographie simple en quatre quadrants.

Le sous-régime (2) est caractérisé par un haut niveau de compétences et un faible niveau d’objectifs.

À l’inverse, le sur-régime (4) apparaît lorsque le niveau de compétences est inférieur au niveau d’objectifs.

L’apprentissage (1) correspond à un faible niveau équivalent de compétences / objectifs.

La zone d’adéquation (3) est celle d’un niveau équivalent de hautes compétences et objectifs.

MATRICE

La matrice fonctionne pour soi et pour autrui, collaborateur, pair, boss…

Si l’objectif est d’aller sur la Lune alors que je ne dispose que d’une bicyclette, il me faudrait avoir les compétences d’E .T pour n’être pas en sur-régime.

Les compétences recouvrent les aspects techniques et les softs-skills.

Pour faire simple, et se trouver en zone idéale, il convient d’adapter les compétences et les objectifs/enjeux, en agissant sur leurs niveaux respectifs.

Le développement personnel passe alors par la case 1, dans laquelle le niveau de défi est adapté au niveau de compétence, et on l’augmente graduellement avec les acquis en compétence / savoir.

En sous-régime, (compétences largement supérieures au niveau de défi), on s’ennuie. La métaphore qui illustre bien cet état est celle du lièvre dans la fable qui le met en compétition avec la tortue ; on connaît le résultat.

En sur-régime, (niveau de défi largement supérieur au niveau de compétence), on stresse. Le stress est un des premiers facteurs d’échec. Il est épuisant, déstabilisant, fait prendre de mauvaises décisions, y compris pour soi. Le sur-régime maximum est illustré par le Karōshi , la mort par dépassement du travail.

Veiller à l’adéquation « compétence/défi » , la compléter par celle des moyens /outils nécessaires à l’accomplissement des objectifs est juste du bon sens, et au demeurant, la base de la pédagogie et de l’apprentissage efficace.

Bien cordialement vôtre,

Gérard-Dominique Carton

GDC

La minute de bon sens. Une publication du GCCG - avril 2019