Anxiété : peut-elle perturber les facultés cognitives ?

Des chercheurs de l’institut Weizmann (Israël) ont réuni des volontaires, certains identifiés comme ayant un tempérament anxieux, d’autres ne présentant pas de signes particuliers d’anxiété.
A l’ensemble des participants, ils ont ensuite présenté des exemples d’opérations financières bénéficiaires, déficitaires ou de résultat neutre, en leur apprenant à associer un accord musical spécifique à chacune de ces catégories. Après la phase d’apprentissage, les chercheurs ont proposé aux participants une quinzaine d’accords musicaux, dont les trois ayant fait l’objet de l’apprentissage, en leur demandant de signaler s’ils les avaient déjà entendus au cours de la séquence initiale.

Les participants anxieux ont été plus nombreux à reconnaître à tort des accords qu’ils n’avaient en réalité pas entendus. L’observation de l’activité cervicale des participants a montré que les zones associées à l’anxiété restaient mobilisées durant un certain temps après avoir été sollicitées au cours de la phase d’apprentissage. Cette mobilisation rémanente est à l’origine de la « fausse » reconnaissance en excès des accords musicaux.