Groupe Gérard Carton
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Mauvais souvenirs : on a tendance à les oublier. Pourquoi ?

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Publié dans Pensées du jour

Des chercheurs de l’université de St Andrews (Ecosse) ont invité des volontaires (non dépressifs) à se souvenir de situations plaisantes ou pénibles vécues par eux dans le passé, en racontant ce qui s’était produit et comment ils l’avaient ressenti.

Puis ils ont proposé aux participants d’associer un mot intime à chacune des situations.

Enfin, ils ont demandé aux volontaires de s’efforcer d’oublier ces mots.

Interrogés une douzaine de mois plus tard sur ces mots intimes, les participants se sont pour la plupart montrés capables de leur rattacher les situations correspondantes.

Dans le cas des souvenirs plaisants, les participants ont pu reconstituer l’ensemble des épisodes, y compris les détails évoqués une année plus tôt.

Dans le cas des souvenirs pénibles, les participants ont en revanche éprouvé de grandes difficultés à faire resurgir les détails.

« Le souvenir des peines passées est agréable », dit Euripide.

Sauf, semble-t-il, les détails.

Source : Noreen, Saima and MacLeod, Malcolm D. It’s All in the Detail: Intentional Forgetting of Autobiographical Memories Using the Autobiographical Think/No-Think Task. Journal of Experimental Psychology: Learning, Memory, and Cognition, 2012.