Mensonge : plus facile dans le confort ?

Des chercheurs de l’université de Berkeley ont proposé à des volontaires un jeu dans lequel, pour gagner une certaine somme d’argent, ils avaient intérêt à mentir au cours d’un entretien avec l’un des organisateurs. Pour la moitié des participants, l’entretien s’est déroulé dans une pièce d’allure monacale, ne comportant qu’une table, des chaises et un ordinateur. Pour l’autre moitié, l’entretien s’est déroulé dans une pièce confortablement aménagée et agréablement décorée. Les participants interrogés dans la pièce sobre ont menti moins efficacement et ont manifesté plus de stress que ceux interrogés dans la pièce confortable. « Il faut un minimum de confort pour pratiquer la vertu », a dit Saint Thomas d’Aquin. En irait-il de même pour le mensonge ?