Optimiste ou pessimiste : se prépare-t-on toujours au pire ?

Envisager le pire est une façon courante de conjurer le sort. Mais s’y emploie-t-on de la même façon selon qu’on est de tempérament optimiste ou de caractère plutôt pessimiste ? Des chercheurs de l’université de Californie à Riverside ont demandé à des étudiants volontaires de prédire leurs résultats à une session d’examens, d’une part peu avant les épreuves, d’autre part juste après les épreuves, enfin à la veille de la publication des résultats quelques semaines plus tard. Préalablement, les participants avaient fait l’objet d’une évaluation psychologique destinée à identifier les personnalités plutôt portées à l’optimisme et celles présentant une prédisposition au pessimisme.

Dans tous les cas, une même tendance a été mise en évidence, consistant à sous-évaluer le résultat prédit par rapport à celui constaté in fine. Qu’on soit pessimiste ou optimiste, on se prépare plus au pire qu’au meilleur.