Groupe Gérard Carton
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Pour apprécier un plat : mieux vaut rester sur sa faim. Pourquoi ?

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Publié dans Pensées du jour

Des psychologues de l’université de Stanford ont demandé à des volontaires de choisir une variété de biscuits à déguster parmi trois proposées, en leur faisant croire qu’ils participaient à une enquête marketing.

Puis ils ont distribué 3 biscuits à certains et 15 à d’autres.

Enfin, après avoir demandé aux participants de consommer les biscuits qu’ils avaient reçus, les organisateurs leur ont proposé de remplir un questionnaire d’évaluation de la qualité desdits biscuits.

Le niveau de satisfaction s’est révélé plus élevé chez les participants n’ayant consommé que 3 biscuits que chez ceux en ayant mangé 15.

Les participants limités à 3 biscuits se sont montrés également plus disposés à envisager l’achat ultérieur de ces biscuits que ceux qui en ont goûté 15.

Les chercheurs ont montré que c’est le dernier biscuit avalé qui fixe l’impression générale de la dégustation.

Quand on en mange peu, on reste sur une impression de plaisir et un désir de poursuivre la dégustation.

Quand on en mange beaucoup, on se sent rassasié, à la limite du dégoût.

Pour que leurs clients conservent un bon souvenir, les restaurateurs ont intérêt à ne pas servir des plats trop copieux.

En va-t-il de même dans l’action commerciale ?

Source : Emily N. Garbinsky et al. Interference of the End - Why Recency Bias in Memory Determines When a Food Is Consumed Again. Psychological Science, 2014.