Groupe Gérard Carton
La passion des solutions

Manager autrement

Le Groupe Gérard Carton vous propose tous types de lectures, longues ou brèves, souvent teintées d'humour mais toujours sérieuses...

MANAGER AUTREMENT…


On en parle, on en parle beaucoup… Et comme souvent, une fois que tout a été dit et fait, beaucoup plus a été dit que fait…
Il apparaît que la Covid-19 aura au moins servi de catalyseur à la nécessité d’imaginer et de pratiquer un management « différent » décalé des vestiges des approches et stratégies managériales qui ont prévalu au siècle dernier, et au 19e.

Pourquoi « Manager autrement » ?


Parce que l’évolution des équilibres de vie de la plupart des personnes qui travaillent est évidente.
Le fameux équilibre et surtout la séparation entre vie personnelle et vie professionnelle ont été pour le moins perturbés lors de la période de confinement, et ensuite avec le maintien partiel ou total du travail à distance.
Notamment celles et ceux qui ont des temps et conditions de transport pénibles pour se rendre sur leurs lieux de travail voient un réel avantage, y compris financier, à travailler à distance. L’expérience du travail à distance a été un révélateur de la possibilité de l’organiser. Dans beaucoup de métiers et d’entreprises il a été constaté que non seulement la productivité ne baissait pas, mais que dans plusieurs cas, les décisions se prenaient plus vite et mieux.
Bien sûr il y a eu des cas pour lesquels le travail à distance n’a pas été et n’est toujours pas un long fleuve tranquille : connexions difficiles ou instables, espace et outils de travail inadaptés…

Qu’est-ce qui a le plus changé ?


Les réunions, dans leur nombre et leur durée, mais aussi dans leur efficacité.
Les discussions de couloir, la baisse de l’audience de radio-moquette.
Le contrôle par la présence.
Paradoxalement, pour beaucoup, moins de mails et de SMS.
Les relations et en particulier celles entre managers et managés, qui ont dû se renouveler, car en « distanciel » la relation est évidement différente du présentiel.
Le rapport au temps et aux horaires.
Les rythmes de travail.
L’écoute et le dialogue.
L’évidence du besoin de bien se comprendre pour travailler ensemble.
La confiance
Les gains de temps par élimination des temps perdus en « vétilles de bureau » .

De fait et encore paradoxalement, le travail à distance a rapproché beaucoup de personnes. La distance crée des liens que la présence ignore et efface des inconforts que la présence augmente.


Comment « Manager autrement » ?


1- Comprendre que lorsque les relations et les situations changent il est nécessaire de changer les approches pour n’être pas déphasé.
2- Intégrer les évolutions sociologiques et culturelles, plutôt que de s’enfermer dans sa citadelle.
3- Tordre le cou aux stéréotypes managériaux du passé et à ceux du présent, en premier lieu les expressions commençant par « Les jeunes à présent ne… » , « Les nouvelles générations… » .
4- Maîtriser les bases du management diplomatique et les appliquer. Le management diplomatique est à l’opposé du management martial. Ce dernier a eu ses heures de gloire, inspiré par le discours guerrier face à la concurrence notamment. Il inclut l’art de la concertation, l’art de la décision, l’art de la considération… distinguée et l’art de la maîtrise du temps et des rythmes. Il apparaît de plus en plus que le « manager diplomatique » développe une approche de leader, d’éclaireur, de conseiller, de stratège. Il sait que la seule (vraie) autorité est celle que l’on vous confère, vous concède et vous accorde. Il sait que la patience est la clé de l’urgence.

Un peu d’humour ?


La principale différence entre un manager martial et un manager diplomatique est que pour le second les oreilles sont un outil majeur alors que pour le premier elles sont essentiellement décoratives.
Lorsqu’un manager diplomatique vous envoie au diable, il vous tarde d’y aller.

Plus sérieusement, on le reconnait à sa capacité de :


Poser plus de questions que d’avancer d’arguments.
N’être jamais désobligeant.
Toujours trouver des qualités à ses interlocuteurs et leur renvoyer une image positive.
S’ajuster à ses interlocuteurs.
Savoir sourire, surtout lorsqu’il est contrarié.
Être ce que l’on attend de lui.
Maîtriser les silences.
Recadrer les situations.
Innover en recherche de solutions.
N’être jamais intimidé.
N’être jamais conflictuel.
Prendre toujours le temps de la réflexion.
Rassurer.
Engager l’adhésion de ses interlocuteurs.
Maîtriser totalement son ego.
À être entendu car il sait écouter.

Les pratiques managériales inspirées par ces capacités sont empreintes de considération pour autrui.
Le mot est un peu désuet, je vous l’accorde ; s’il l’était moins, nombre de personnes ne se sentiraient-elles pas mieux ?

Voulez-vous connaître votre quotient de management diplomatique ?


TELECHARGEMENT

En vous souhaitant une agréable reprise,

Cordialement,

GDC

TELECHARGEMENT

Gérard-Dominique Carton- La lettre du GCCG © « Manager autrement »