Groupe Gérard Carton
La passion des solutions

What's wrong with us?

Le Groupe Gérard Carton vous propose tous types de lectures, longues ou brèves, souvent teintées d'humour mais toujours sérieuses...

What’s wrong with us ?.
Qu’est-ce qui ne va pas chez nous ?.
Des millions de personnes font des choses bien, chaque jour, plusieurs fois par jour, en France, en Europe, dans le Monde… Et de qui parle-t-on ?
Des délinquants, des criminels, des fraudeurs, des escrocs, des maniaques, des pervers, narcissiques ou pas, des voyous, des indélicats, des terroristes et des « influenceurs » autoproclamés.
Des milliers de « choses bien » sont faites chaque jour, mais on en parle peu, parce qu’en complément de ce qui précède, les crimes, les morts, les blessés, les malades, les contaminés, les vieux un pied dans la tombe, les jeunes consommateurs de crack, la guerre et toutes les victimes que la terre peut porter, occupent tout l’espace.
Je suis bien trop âgé pour que cela change ma vision du monde, mais beaucoup de personnes portent le fardeau de l’image d’une planète en déliquescence.
La population des angoissés, des dépressifs, des apeurés, des « pessimistes » et des sujets au névrosisme (prédisposition d'un individu à ressentir des émotions négatives) est en augmentation constante.
La peur est communicative et contagieuse.
Vivre dans la peur est à peine survivre.
La peur est un aimant à malheurs. Elle les attire, les augmente.
La peur est un virus.
La peur est entretenue par le matraquage dispensé par la plupart des médias et nombre de réseaux sociaux.
Peur des coupures de courant, peur des virus mutants, peur des grèves (qui pourtant réduisent les déplacements, donc l’omniprésent CO2, et augmentent la marche, ce qui est excellent pour le cœur), peur de « manquer », peur de l’inflation, peur des migrants, peur des manipulateurs, peur de faire confiance, peur de soi, peur de déplaire, et la très ordinaire peur de mourir.
Un individu « normal » de nos jours est la somme de ses peurs, et certaines sont de nature phobique.
o La Pistanthrophobie, cette peur de faire confiance à nouveau à cause d’expériences passées, douloureuses, pénibles.
o L’atychiphobie, cette peur tenace de l’échec qui empêche d’entreprendre avec courage.
o L’hypégiaphobie, la peur des responsabilités qui fait végéter.
o L’ergophobie, cette aversion au travail qui fait le lit de la paresse.
o L’atélophobie, cette peur de l'imperfection, de ne jamais être assez bien, qui fait douter de soi et de son travail en permanence.
o L’athazagoraphobie, la peur d’être oublié…
o Et bien sûr, la pantophobie, qui fait être submergé par la peur de tout.
What’s wrong with us ?.
Méconnaitre, ignorer que le monde est beau, que la vie est belle, qu’il y a des gens « biens », des talents, des arts, des réussites autres que matérielles, des progrès, de l’amitié, de l’amour…
Laisser les joies et les plaisirs sur les chemins vicinaux et autoriser les peurs et les malheurs foncer sur les boulevards et les autoroutes est absurde.
Si l’on se donnait chaque jour le temps de regarder les bonheurs, petits et grands, les actes de courage, les actes de bienveillance, l’entraide, la compréhension, la loyauté, le dévouement, au lieu de nous polluer avec les bassesses, les mesquineries, notre monde serait meilleur parce que le modèle émergeant serait lumineux au lieu d’être sombre.
*Robin Williams fut un formidable acteur et homme de scène. Il s’est suicidé pour en finir avec la maladie qui le diminuait. Posez, autour de vous la question, « que savez-vous de Robin Williams », il est infiniment peu probable que l’on vous réponde « un homme formidable qui a imposé aux studios et producteurs de chacun des films dans lesquels il a joué d’employer au moins dix SDF. Au total il a fait employer plus de 1500 SDF». *.

Il est estimé que 80% des conversations portent sur des doléances, des regrets, des insatisfactions, des craintes, des « malheurs ». Nombre de personnes ne reconnaissent leur bonheur qu’après l’avoir perdu.
Le modèle projeté vers les enfants est terriblement anxiogène et destructeur, d’autant que la généralisation des malheurs les banalise.
Notre réalité repose sur ce que l’on sait et ce que l’on croit savoir. Le ratio entre informations négatives et positives auxquelles nous sommes exposés construit une réalité plutôt positive ou plutôt négative.
Les réalités négatives sont à la base du stress, de l’anxiété, et des dépressions.
Les réalités positives sont à la base du bien-être.
Le plus souvent, ce n’est pas l’environnement qu’il faut changer, mais la vision que l’on en a du fait des informations dont on dispose et de celles que l’on n’a pas.
Le sujet de l’optimisme et du pessimisme devrait être tranché simplement. N’être ni l’un ni l’autre, être lucide..
Tout n’est ni rose, ni noir, ni gris. Il existe douze couleurs.
Il est très probable qu’il y ait dans le monde bien plus de gens « bien » que de « malfaisants ».
Il est très probable qu’il se passe dans le monde bien plus de bonnes que de mauvaises choses.
Il est très probable que la somme des intentions positives soit largement supérieure à celle des intentions négatives.
En Entreprise, dans les organisations, la quête de bien-être passe nécessairement par un changement de mentalités et de « mauvaises habitudes ».
En premier lieu, s’affranchir de la vision catastrophique du pays et du monde et pour cela faire échec au matraquage par la distanciation. Oui il y a des malheurs, mais il n’y a pas que cela.
En second lieu, s’affranchir des « problèmes » et partager aussi les accomplissements. Il y en a forcément. C’est en les passant sous silence et en trouvant qu’il est normal qu’ils soient là que l’on compromet leur pérennité.
En troisième lieu, reconnaître, valoriser les efforts de ceux qui en font au lieu de râler après ceux qui n’en font pas.

Enfin, rappelez à votre entourage :.
1. Qu’il faut mobiliser bien plus de muscles faciaux pour « faire la g. » qu’il n’en faut pour sourire.
2. Que le sourire engendre la confiance.
3. Que la confiance engendre des relations positives.
4. Que des relations positives permettent une communication constructive.

Nous sommes entièrement responsables de nos états internes, et il convient de comprendre que la peur, les craintes sont le fruit d’influences externes que l’on fait siennes, alors que le bien-être est avant tout un acte de volonté et de courage interne.
Votre regard sur le monde fait le monde. C’est votre choix s’il est désastreux ou tragique. C’est votre choix (et le mien) s’il est beau.

Il semble établi qu’il y ait une corrélation positive entre l’intelligence et la capacité de pardon. Pardonnons au monde de n’être pas parfait, et pour commencer ne donnons plus la vedette aux malfaisants.

*En vous souhaitant d’agréables et chaleureuses fêtes de fin d’année, *.

Gérard-D Carton.

La lettre du GCCG- Décembre 2022-II