Publié dans La minute de bon sens - Connaissances utiles - Stratégies managériales
L’arrivée des collabiorateurs ?
Un challenge de plus pour les recruteurs et les DRH. Les collabiorateurs arrivent sur le marché de l’emploi.
Théo vient d’être embauché par une grande Entreprise de Services. Il est titulaire d’un master en formation.
L’Entreprise est engagée dans la RSE. À la fin de son premier jour d’emploi, son manager lui demande ses impressions.
« Je suis étonné et quelque part choqué par les fontaines à eau disposées à chaque étage, et les centaines de gobelets en plastique qui débordent des poubelles ».
Ils sont jeunes, conscients du désastre planétaire, appelé pudiquement « réchauffement climatique » , causé par les Terriens.
Le diable est dans les détails…
Les collabiorateurs pensent que ce sont les Terriens qui sauveront la planète, par une posture responsable, commençant dans leur environnement immédiat. Ils veulent travailler dans des Entreprises responsables, chassant le diable et ses archanges dans les détails. L’utilisation irresponsable du plastique, de l’air conditionné, de l’eau, du papier, des transports, les gâchis dans les cantines / restaurants d’Entreprise, le traitement des déchets, tous les déchets.
Et cela n’est que la partie visible de l’iceberg.
Les collabiorateurs veulent une Entreprise réellement engagée dans la RSE et pour cela exemplaire dans la lutte pour un environnement sain, éthique et social. Les déclarations ne leur suffisent pas, les engagements non plus, ils veulent des actes et des résultats.
Leurs questions sont simples :
• Que fait concrètement l’Entreprise pour contribuer à la préservation de l’environnement ? Au sein de l’entreprise, dans sa sphère d’influence, dans le choix de ses prestataires, dans sa production, auprès de ses salariés ?
• Quelle éthique sociale st la sienne ?
• Quelle est sa stratégie sociale ?
Leurs caractéristiques ?
• Ils ne rejoignent pas ou ne restent pas dans une entreprise désengagée ou peu engagée visiblement.
• Ils émettent des idées pratiques sur la RSE.
• Ils sont engagés sur le sujet de l’environnement dans leur vie privée et se conduisent de manière écoresponsable.
• Ils ont une conscience, et la confondre avec un effet de mode serait une erreur.
Il est prévisible qu’ils seront de plus en plus nombreux. Toute la question est de savoir si les Entreprises sérieusement engagées dans la RSE choisiront de ne recruter que des collabiorateurs… Cela serait sans doute du plus bel effet.
Les entretiens de recrutement porteraient alors aussi sur des questions aujourd’hui rarement abordées.
Bien cordialement vôtre,
Gérard-Dominique Carton