Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université de Londres ont demandé à des volontaires de raconter des situations où ils s’étaient livrés à de l’autopromotion sur leurs succès et de préciser ce qu’avaient été, de leur point de vue, les réactions des personnes auxquelles ils s’adressaient.
Réciproquement, il a été demandé à des volontaires de se souvenir de situations où des propos d’autopromotion leur avaient été tenus et d’indiquer leurs réactions à leur écoute.
Il apparaît qu’on a tendance, lorsqu’on se laisse aller à l’autopromotion, à surestimer l’intérêt que ses interlocuteurs portent au récit des succès qu’on leur délivre.
L’autopromotion passe vite pour de l’autosatisfaction, et celui qui vante sa réussite finit par être moins séduisant que celui qui ne se met pas en avant.
Selon l’étude des psychologues de l’université de Londres, ce phénomène s’explique par le fait que les « fanfarons » sont perçus comme n’ayant rien d’autre à apporter que ce qu’ils ont déjà exprimé, alors que les personnalités plus discrètes sont reconnues comme capables d’apporter autre chose que ce qu’elles ont déjà exhibé.
« L’ennui, avec l’humilité, c’est qu’on ne peut pas s’en vanter », dit un dicton anglais.