Publié dans Pensées du jour
Que se passe-t-il lorsque quelqu’un, parce qu’il se sent supérieur, monopolise la parole dans une réunion ou un groupe de travail ? Des chercheurs de l’université du Michigan ont demandé à des groupes de volontaires qui ne se connaissaient pas de travailler ensemble, sur un pied d’égalité, à des études de cas d’entreprises.
Dans certains groupes, on avait fait croire à l’un des participants qu’il maîtrisait mieux le sujet que les autres, de sorte qu’il intervienne plus qu’à son tour.
L’expérience a montré que ce type d’attitude n’altère pas la performance finale du groupe, mais en ralentit la progression.
Dans une variante de l’expérience, il a été indiqué en début de réunion à l’ensemble des participants – y compris celui censé être « meilleur » que les autres – que chacun apportait une compétence particulière au travail collectif.
Le participant réputé plus au fait du sujet que les autres membres du groupe a dans ce cas cessé de chercher à s’imposer.
Pour éviter que de beaux parleurs ou de grandes gueules monopolisent la parole en réunion : annoncer que chacun apporte un savoir-faire spécifique ?