Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’Université du Missouri ont constitué un panel d’investisseurs financiers américains dont ils ont suivi sur une longue période, par un questionnaire approprié, le niveau de tolérance au risque, c’est-à-dire l’aptitude à prendre des risques.
Puis ils ont mis en regard l’indice de confiance des consommateurs américains et le niveau du price earning ratio moyen (PER : rapport entre la capitalisation et le bénéfice d’un entreprise) à Wall Street.
Il apparaît que la tolérance au risque est positivement corrélée à ces deux derniers indicateurs : les investisseurs prennent d’autant plus de risques que le climat général de la vie économique paraît bon.
A contrario, leur goût pour le risque diminue quand la confiance économique se dégrade.
Marcel Bleustein-Blanchet, le fondateur de Publicis, disait qu’être optimiste ne consiste pas à avoir confiance quand tout va bien, mais à rester confiant quand tout va mal.
A la différence, semble-t-il, des investisseurs américains.