Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de la Northeastern University (Boston) ont constitué trois groupes de volontaires.
Aux membres du premier groupe (a), il a été demandé de rédiger un texte rapportant une situation où ils avaient éprouvé une forte gratitude à l’égard d’une ou plusieurs autres personnes.
Aux membres du deuxième groupe (b), le même exercice a été demandé relativement à une situation où ils s’étaient sentis particulièrement heureux.
Enfin le troisième groupe (c) faisait fonction de groupe témoin : il a été demandé à ses membres de raconter une journée « standard » de leur vie.
A l’issue de ces exercices de rédaction, les participants ont été invités à recevoir, à leur choix, soit une certaine somme d’argent immédiatement, soit une somme plus importante plus tard.
Les membres du groupe (a), conditionnés par une réminiscence de gratitude, ont été proportionnellement plus nombreux à choisir l’option de la somme importante différée que les membres des groupes (b) et (c) dont les choix se sont plutôt portés, à des niveaux identiques, vers la somme plus faible mais immédiate.
La gratitude rend patient.