Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de la West Chester University (Pennsylvanie) ont fait écouter des morceaux de musique classique à des volontaires.
Ceux-ci ont été invités, chaque fois qu'ils ressentaient une émotion, à la signaler et à l'évaluer à l'aide d'un bouton sensible à la pression.
A l'issue de l'expérience, les participants ont donné une note d'appréciation générale sur ce qu'ils avaient entendu.
Il a été constaté que cette note n'était pas proportionnelle à la somme des émotions déclarées au cours de l'audition, mais uniquement déterminée par les émotions ressenties les plus intenses et surtout par la dernière émotion.
Dans les prises de parole professionnelles, on a tendance à soigner l'introduction et à négliger la conclusion, qui s'éternise souvent en de répétitifs "pour conclure", "pour conclure vraiment cette fois" ou autres "et ce sera mon dernier mot".
S'il en va de la prose managériale comme de la musique, mieux vaudrait faire l'inverse.