Publié dans Pensées du jour - Connaissances utiles
« Entre deux mots, il faut choisir le moindre », écrit Paul Valéry. Ce type de jeu de mots, fondé sur l’homophonie (ici mots et maux), est des plus courants. La presse y a souvent recours pour ses titres. Mais la lecture est-elle ralentie par la présence de tels jeux de mots dans une phrase ? Des chercheurs de l’université de l’Ontario de l’Ouest ont procédé à plusieurs expériences à base d’observation des mouvements des yeux, d’où il ressort que le regard tend à s’attarder sur les mots homophones. On ralentit sa lecture en présence d’une homophonie volontaire. Les mêmes expériences ont cependant montré que le temps perdu est ensuite rattrapé, de sorte que la durée de lecture d’un texte de quelques phrases n’est pas, in fine, affectée par la présence de jeux de mots homophones.