Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs en neurosciences de l’université d’Oxford ont analysé, par des techniques d’imagerie médicale, la structure des cerveaux de singes de zoo en fonction du nombre d’animaux avec lesquels ils sont en contact.
Il apparaît que la dimension des zones correspondant à la reconnaissance faciale et à l’anticipation des intentions d’autrui est proportionnelle à l’effectif du groupe dans lequel vivent les singes observés.
La même équipe s’est ensuite penchée sur la structure cérébrale d’un groupe d’hommes et de femmes en fonction du nombre d’amis qu’ils déclaraient avoir fréquentés au cours des 12 mois précédents.
Comme dans le cas des singes, les zones et connexions associées au processus dit de mentalisation, c’est-à-dire l’aptitude à appréhender de façon pertinente les sentiments des autres, se sont révélées d’autant plus développées que le réseau social des personnes examinées était étendu.
Pour affiner son jugement sur les autres : voir du monde !