Groupe Gérard Carton
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Positif ou négatif : quel préjugé influence le plus la mémoire ?

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Publié dans Pensées du jour - Divers

Des chercheurs de l’université de Milan-Bicocca ont présenté sur écran à des volontaires quelque 200 visages, masculins et féminins, de tous âges. Dans un tiers des cas, l’apparition du visage à l’écran a été précédée par la projection d’un bref propos favorable à la personne concernée. Exemples : « C’est un brillant biologiste américain » ou « Mort en protégeant un enfant au cours d’une attaque à main armée ». Dans un autre tiers de cas, c’est un propos défavorable qui a été affiché. Exemples : « A commis des abus sexuels sur mineurs » ou « Souvent absent à son travail parce qu’il boit trop le soir ». Dans le dernier tiers enfin, aucun propos préalable n’a été présenté. Une demi-heure après la fin de la projection, une nouvelle série de 100 portraits a été présentée aux participants, à charge pour eux de repérer ceux qu’ils avaient déjà vus dans la première série. Les visages précédés d’un commentaire négatif ont été notablement mieux identifiés que ceux accompagnés d’une observation positive, eux-mêmes mieux reconnus que ceux dépourvus de commentaire liminaire.

Source : Alice Mado Proverbio et al. How Negative Social Bias Affects Memory for Faces: An Electrical Neuroimaging Study. PLoS One, 2016.