Publié dans Pensées du jour
A l’école, les derniers de la classe sont souvent victimes de brimades de la part de leurs camarades, et les premiers font fréquemment l’objet de moqueries.
En va-t-il de même dans le monde professionnel ? Des psychologues de l’université DePaul de Chicago ont analysé le comportement de quelque 600 personnes au sein d’une grande entreprise américaine.
Il apparaît que les salariés notablement en retard par rapport à leurs objectifs sont soumis à des maltraitances diverses de la part de leurs collègues.
Mais il ressort aussi que ceux qui sont fortement en avance sur leur budget font l’objet d’autant de réactions négatives.
Dans le cas des salariés à la traîne, les signes de rejets sont directs et visibles.
Lorsqu’il s’agit de ceux qui surperforment, l’hostilité se manifeste de façon moins transparente, car leur capacité de représailles est réputée plus forte.
Comment éviter ces mauvais traitements quand on est concerné ? D’aucuns recommandent de se montrer « bon collègue », c’est-à-dire « aidant ».
Les chercheurs de Chicago ont observé que cette parade ne fonctionne que dans le cas des meilleurs.
Lorsque les salariés qui réussissent le mieux sont à l’écoute de leurs collègues, ils sont moins rejetés que s’ils s’isolent dans leur succès.
En revanche, même s’ils se montrent des plus cordiaux avec leurs collègues, les salariés les moins performants demeurent soumis à des réactions de méfiance.