Publié dans Pensées du jour - Divers
En Suède, les élèves de 15 ans étudiant l’anglais comme première langue étrangère passent chaque année un test national. L’une des épreuves consiste à écouter un texte d’une dizaine de minutes diffusé par haut-parleur et à répondre à des questions de compréhension. A l’occasion de l’une des sessions, dans chaque classe et pour chaque élève, la distance séparant la table de travail du haut-parleur a été mesurée. Des chercheurs de l’université de Gävle (Suède) ont mis en évidence une corrélation négative entre cette distance et les résultats au test. Une analyse approfondie a montré que ce phénomène n’était pas dû à une difficulté d’audition par les élèves les plus éloignés des haut-parleurs : on pouvait entendre aussi bien à chaque table. Mais les chercheurs ont montré que, pour parvenir à cette même qualité d’écoute, les élèves éloignés devaient mobiliser plus de ressources cérébrales que les élèves proches, au détriment de celles mises en œuvre pour la compréhension du texte.
A défaut de mieux entendre, se mettre au premier rang permet de mieux se concentrer.