Publié dans Pensées du jour - Divers
Une équipe de psychologues de l’université de Californie a réuni des volontaires pour un parcours touristique gratuit d’une matinée comportant un circuit en autocar dans la campagne, la visite d’un musée et un déjeuner festif dans une ferme. A la moitié des participants, il a été indiqué qu’il leur était interdit de prendre des photographies, les autres étant autorisés à le faire. Durant la visite du musée, un dispositif de suivi du regard a permis d’évaluer l’attention portée aux œuvres exposées. A l’issue de la demi-journée, les participants ont rempli un questionnaire de satisfaction.
Les personnes ayant pris des photographies se sont montrées en moyenne plus satisfaites que celles qui n’ont pas pu le faire. Elles se sont également révélées plus attentives aux œuvres présentées dans le musée. D’autres expériences ont confirmé ces résultats : prendre des photographies en situation de loisir accroît « l’inclusion » dans l’environnement et, par suite, l’intérêt qu’on y porte et le plaisir qu’on éprouve. Il est cependant un cas où la prise de photographie est sans influence sur les sensations éprouvées : c’est lorsque l’activité concernée demande un engagement très fort. Exemple : la discipline et le plaisir d’un alpiniste ne varient pas selon qu’il prend ou pas des photographies.