Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’université de Cambridge ont étudié la fréquence des patronymes dans les fonctions managériales en Allemagne.
Il apparaît que, toutes choses égales par ailleurs, la probabilité d’occuper des postes de responsabilité est plus forte quand on a un nom comportant les radicaux Kaiser (empereur), König (roi), ou Fürst (prince), que lorsqu’y figurent les radicaux Koch (cuisinier), Bauer (fermier), and Becker/Bäcker (boulanger).
Tout se passe comme si les patronymes à consonance noble étaient plus favorables à la progression des carrières que ceux à résonance artisanale.
Ce phénomène n’a en revanche pas été mis en évidence aux Etats-Unis, où une étude équivalente a été menée.
L’absence de tradition monarchique dans le Nouveau Monde n’y est pour rien.
Les chercheurs expliquent cette situation par le fait que, dans l’univers professionnel outre-Atlantique, on s’appelle par son prénom plus que par son nom !