Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université de Toronto (Canada) ont proposé à deux groupes d’étudiants volontaires de lire, les uns une nouvelle, les autres un essai, choisis parmi huit textes proposés dans chaque cas.
A l’issue de ces lectures, il a été procédé à une évaluation du besoin de rationalisation (cognitive closure) des volontaires.
Les lecteurs de nouvelles se sont révélés plus disposés à accepter les situations confuses ou improbables que les lecteurs d’essais, réclamant des situations claires sans ambiguïtés et affichant un besoin élevé de rationalisation.
Pour supporter l’incertitude en période de crise, mieux vaut lire des romans que des analyses économiques.