Publié dans Pensées du jour - Réflexions et humanisme - Divers
Des chercheurs de l’université de Chicago ont proposé à des volontaires de répondre à un questionnaire d’évaluation de l’intensité de leur vie sociale (nombre et fréquence de leurs relations amicales, etc.). Puis ils ont fait défiler sur un écran d’ordinateur à fond blanc une série de mots, certains en caractères noirs, d’autres en caractères bleus, en demandant aux participants de cliquer le plus vite possible sur les mots apparaissant en bleu. Certains mots bleus exprimaient des émotions positives (joie, plaisir, sourire, solidarité…), d’autres des émotions négatives (tristesse, souffrance, larmes, hostilité…). Les participants affichant une vie sociale active ont cliqué à la même vitesse sur l’ensemble des mots bleus, quelles que soient les émotions que ceux-ci exprimaient. En revanche, les participants considérés comme socialement isolés au vu de leurs réponses au questionnaire ont cliqué plus rapidement sur les mots bleus porteurs d’émotions négatives que sur ceux portant des émotions positives.
D’autres expériences menées par l’équipe de l’université de Chicago ont conduit au même constat : les personnes isolées socialement sont plus méfiantes que celles qui sont bien intégrées, et ont tendance à repérer plus vite ce qui peut les faire souffrir que ce qui peut leur faire du bien.