Groupe Gérard Carton
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LA LETTRE DU GCCG - OCT 23 -II- ART D'ÊTRE MALHEUREUX

Le Groupe Gérard Carton vous propose tous types de lectures, longues ou brèves, souvent teintées d'humour mais toujours sérieuses...

Il faut se rendre à l’évidence : le discours ambiant fait état de beaucoup de malheurs, et le nombre des malheureux est en perpétuelle augmentation.
1. Il y a l’inflation, source de privations jusqu’à la détresse
2. Il y a l’insécurité, source d’inquiétude jusqu’à l’anxiété
3. Il y a la violence, source d’agressions jusqu’au crime
4. Il y a la drogue, source de marginalisation jusqu’à la fin tragique
5. Il y a le terrorisme, toujours rampant, toujours présent, toujours menaçant
6. Il y a les viols, les incestes, et aussi des dénonciations, calomnieuses qui brisent des vies
7. Il y a des maladies, certaines rares, des pathologies, des épidémies, des handicaps
8. Il y a des accidents, des disparitions d’enfants et d’adolescents
9. Il y a le dérèglement climatique, les tremblements de terre, les inondations, la sècheresse, la déforestation, le trou dans la couche d’ozone
10. Il y a la pénurie d’eau et les feux de forêt
11. Il y a les divorces, la maltraitance, les psychopathes et les sociopathes
12. Il y a les bactéries, les microbes, les virus
13. Il y a l’alcoolisme, le tabagisme, la pornographie
14. Il y a l’illettrisme, l’obscurantisme, le communautarisme intempérant, la radicalisation
15. Il y a le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, les discriminations
16. Il y a les fraudes, les escroqueries, les vols, les cambriolages
17. Il y a les termites, les frelons, les punaises, les rats
18. Il y a les émeutiers, les refus d’obtempérer, le rejet de l’autorité
19. Il y a la famine dans le monde, les guerres, les troubles politiques, la pauvreté
20. Il y a l’égoïsme, le chacun pour soi, l’envie, la jalousie, la traitrise, la déloyauté
21. Il y a le chômage, la précarité
22. Il y a le machisme archaïque, le féminisme radical, le wokisme idéologique
23. Il y a les malaises de la société, l’injustice ordinaire, la justice lente, les prisons surpeuplées, les délinquants récidivistes, les criminels évadés, les règlements de comptes, les armes à feu et les couteaux
24. Il y a les revendications insatisfaites, le dédain des uns et le mépris des autres
25. Il y a les matchs perdus, les restaurants trop chers, les trains en retard, les voisins bruyants
26. Il y a les impôts et les taxes écrasants
27. Il y a des routes dangereuses, des conducteurs irresponsables
28. Il y a les réseaux sociaux, les fake news, les délations, le harcèlement scolaire
29. Il y a les faillites et les faillites frauduleuses
30. Il y a la dette de plus de 3000 milliards du pays, le surendettement de citoyens
31. Il y a les taux d’intérêt élevés pour emprunter et faibles pour rémunérer
32. Il y a les superprofits, les actionnaires gloutons, les salariés exploités
33. Il y a les emplois pénibles, les employeurs sans scrupule, les salariés tire-au-flanc
34. Il y a les agriculteurs en difficulté, les enseignants déstabilisés, les soignants en détresse, les pécheurs en crise
35. Il y a riches indécents, les jets privés, les Rolls, les Rolex, les gabegies de Champagne, les Clubs haut de gamme, et les comptes en Suisse
36. Il y a les pénuries de médicaments, les insuffisances de matières premières, la dépendance énergétique, le prix de l’électricité et du gaz
37. Il y a les polémiques sur tout, les solutions sur rien, des problèmes partout
38. Il y a les ouragans, les tempêtes
39. Il y a les suicides, les dépressions, l’obésité, l’anorexie
40. Il y a les accidents domestiques, les accidents bêtes, les paris insensés
41. Il y a la misère locale et mondiale
42. Il y a « ceux qui osent tout » et que je ne nommerai pas ici. …

Combien de ces 42 sujets vous affectent-ils ?
Que vous soyez riche ou pauvre, en bonne santé ou pas, ils peuvent chacun exercer une influence sur votre vécu quotidien.
Vous connaissez sûrement des personnes qui papotent ou discutent gravement de ces sujets.
Mon père, dans un sourire, me disait « C’est la faute à Newton si tout va mal… Il a découvert la gravité… Avant les gens rigolaient tout le temps. » …
Il est couramment évoqué qu’une mauvaise nouvelle pèse cinq fois plus lourd qu’une bonne nouvelle… et que les mauvaises nouvelles accumulées donnent le sentiment que l’on n’a pas la main sur beaucoup de choses qui nous affectent au quotidien… l’indifférence aux « news » a ses limites … cela conduit vers la résignation acquise, facteur de dépression, anxiété, désespoir…
En addition aux « news », il y a « les mauvaises nouvelles » de l’environnement proche, professionnel et personnel… sur lesquelles on n’a pas forcément la main
On nous parle des problèmes, des « ratés », des difficultés, des « soucis » …
Et bien sûr, on interprète le manque d’enthousiasme (légitime) que cela crée en « manque de motivation » ou en « paresse » …
Vous avez sûrement remarqué qu’à beaucoup d’égard, la France est « lente » … Lenteur de décisions, lenteur de production, lenteur de déploiement de solutions… La lourdeur administrative est pour beaucoup dans cet état de fait, et les procédures se multiplient plus vite que les punaises dont on nous rebat les oreilles… autant sur le plan national que dans les entreprises et organisations privées.
Pourquoi nombre de personnes quittent-elles les entreprises, s’installent à leur compte ? Pourquoi l’ambiance est-elle « morose » ? Pourquoi des collaborateurs mettent-ils le nez dans la poudre et/ou fument autre chose que du tabac ? Pourquoi la jeunesse est-elle tentée par la désobéissance ? Pourquoi cette jeunesse aime les jeux vidéo ? Pourquoi beaucoup de gens ont-ils l’air tristes ? Pourquoi la France est-elle le plus grand consommateur d’antidépresseurs ? Pourquoi la violence s’impose -t-elle un peu partout ?
La résignation est le « virus » que l’on ne combat pas, et la propagation des mauvaises nouvelles est le vecteur principal de son déploiement.

L’ombre du passé obscurcit le présent et assombrit l’avenir lorsque l’on on se sent « impuissant » face aux évènements. .
Culturellement, en France, plus nombreuses sont les personnes qui savent « ce qu’elles ne veulent pas » que celles qui savent « ce qu’elles veulent ». Cela les conduit à l’adoption de stratégies d’évitement dont on sait qu’à terme, elles échouent.
Les personnes « bien dans leur peau » font avec ce qu’elles ne peuvent changer, construisent un environnement dans lequel elles ont suffisamment d’autonomie pour avancer dans la direction qu’elles ont choisie, croient en elles, aiguisent leurs compétences, ne portent pas sur leurs épaules tous les malheurs du monde, et aident autrui. Surtout, elles n’écoutent pas les prédicateurs et addicts du malheur.
Un psy intelligent avait conseillé à une personne dépressive de s’occuper de plus malheureux qu’elle. C’est beaucoup plus efficace que les antidépresseurs pour sortir de la léthargie provoquée par la déprime.
Développer l’antigravité…Sourire… Il ne se passe guère plus de trois ou quatre évènements réellement importants dans une vie… On le sait lorsque l’on arrive à la fin du parcours et que l’on fait un bilan.
Et ces trois ou quatre évènements peuvent aussi être positifs selon le regard que l’on porte sur sa vie et ses accomplissements.

En vous souhaitant d’être de ceux qui font une différence positive,

Cordialement vôtre. ,

Gérard-D Carton.

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