Publié dans La Lettre du GCCG - Réflexions et humanisme - Tentative d’humour - Divers
La multiplication des polémiques sur la réforme des retraites divise les Français, depuis le plus simple quidam jusqu’aux plus sophistiqués penseurs, commentateurs, journalistes, politiques et experts.
L’addition des cassages et blocages soustrait la légitimité des manifestations.
Il va donc falloir trouver une voie de sortie ingénieuse et régénératrice.
En l’état actuel, le gouvernement exige le report de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et les partenaires sociaux exigent que l’âge de la retraite soit maintenu à 62 ans voire abaissé à 60 ans.
Tous sont d’accord pour dire qu’en l’état actuel, le régime sera de plus en plus déficitaire. Les uns estiment qu’il faut être vertueux et allonger la durée du travail pour significativement réduire le déficit du système, voire le rendre excédentaire.
Les autres estiment qu’il est injuste de faire porter l’effort aux classes laborieuses, et qu’il faut taxer les riches, les entreprises, et trouver des financements alternatifs sans pénaliser les travailleurs.
Tout le monde à raison. La question est donc comment faire pour que le régime par répartition ne soit plus en déficit et soit excédentaire ?
C’est assez simple.
Le déficit vient du décalage entre le nombre de cotisants qui se réduit et le nombre de retraités qui prospère sur une période de plus en plus longue du fait de l’augmentation de l’espérance de vie.
L’approche par la pensée latérale. peut nous mettre sur la voie de la solution.
Il suffirait de réduire le nombre de retraités et la durée pendant laquelle ils perçoivent une retraite.. Une loi donnerait le choix aux retraités âgés de plus de 73 ans : ne plus percevoir de retraite ou être euthanasiés.
Bien sûr, ceux qui continuent de travailler au-delà de 73 ans sans avoir fait ni faire valoir leurs droits à la retraite ne seraient pas concernés.
En moins de 3 ans, le nombre de retraités serait diminué de plus d’un million de personnes, qui sont aussi celles qui pèsent le plus sur le système de santé..
Le régime par répartition serait alors sauvé..
Alternativement, sachant qu’un actif cotise en moyenne à raison de 12% de son salaire et qu’il perçoit une retraite de l’ordre de 50% de son salaire, une simple équation résout le problème de la répartition… Pour 40 ans de cotisation, on aurait droit à 9,6 ans de pension au-delà desquels on ne percevrait plus rien. Mais là, on n’est plus dans le système par répartition, et l’on entre dans la logique de capitalisation simple.
Sachant que les vieux ne servent à rien d’autre que d’être des consommateurs, que la plupart se fichent éperdument du réchauffement climatique, du CO2, roulent en voiture thermique, et ont passé leur vie à détruire la planète en ne faisant pas le tri sélectif, en fumant des cigarettes pour beaucoup, et en mettant des piles usagées dans leurs poubelles, l’écologie leur serait grandement reconnaissante de cesser de polluer et par la même occasion de sauver le système de retraite des petits jeunes qui détestent, peut-être à juste titre, l’idée d’avoir à travailler deux ans de plus.
Bien cordialement,
Gérard-D Carton.