Publié dans Pensées du jour
A l’occasion des campagnes électorales américaines, les partisans des candidats se livrent à des actions de prosélytisme en faisant du porte-à-porte dans leur voisinage.
Au cours de la campagne pour les élections présidentielles américaines de 2012, des chercheurs de l’université de Stanford ont étudié les attitudes d’un groupe de quelque 200 supporters de Barack Obama en fonction des arguments que les équipes du Parti démocrate les chargeaient de faire connaître à leurs voisins.
Il est apparu que les militants pro-Obama se mobilisaient d’autant plus que les arguments qu’on leur fournissait en faveur du président sortant étaient faibles.
Tout se passait comme si les supporters se sentaient tenus de compenser de mauvais arguments par un militantisme accru, alors que de bons arguments les renforçaient dans l’idée que la victoire était acquise et n’exigeait pas un surcroît d’activisme de leur part.
La force de conviction naitrait-elle de la faiblesse des arguments?