Groupe Gérard Carton
Publié dans Pensées du jour
Qui n’a eu la tentation de taper sur la table ou de bazarder un objet dans un moment de colère ? Mais ce type de réaction exerce-t-il un effet apaisant ? Dans le cadre d’une expérience, des psychologues de l’université de l’Iowa ont provoqué chez des volontaires un sentiment de colère à l’égard de certains organisateurs.
Le niveau de ce sentiment de colère a été évalué.
A la moitié des participants, il a ensuite été proposé de « passer leurs nerfs » sur un punching-ball.
A l’autre moitié, aucun exutoire n’a été présenté.
Le niveau de colère des uns et des autres a ensuite fait l’objet d’une seconde évaluation.
Chez les personnes ayant frappé le punching-ball, la colère s’est révélée non seulement plus forte que chez celles laissées à leurs pensées, mais même généralement plus intense qu’avant la frappe sur le punching-ball.
Loin de calmer la colère, les actes violents semblent l’exacerber.
