Publié dans Pensées du jour
Dans une entreprise employant quelque 1 400 personnes réparties en environ 300 équipes de travail, des psychologues de l’université Drexel (Philadelphie) ont demandé à chaque salarié d’évaluer la tendance au comportement colérique de : 1) son responsable hiérarchique direct, 2) l’équipe à laquelle il est rattaché, 3) ses collaborateurs immédiats s’il en a.
Il est apparu que : 1) les salariés jugés colériques par leurs collègues appartenaient à des équipes considérées elles-mêmes comme colériques, 2) les collaborateurs de responsables hiérarchiques colériques étaient eux aussi colériques.
Aucune tendance systématique à la colère n’a en revanche été relevée chez les supérieurs hiérarchiques de salariés colériques.
Un manager impulsif et colérique induit donc, semble-t-il, des comportements identiques dans son équipe et chez ses subordonnés.
Si ce manager occupe une position hiérarchique élevée, c’est une large partie de l’organisation qui peut se trouver affectée de ce type d’attitude.
A contrario, selon les chercheurs, il suffirait parfois de déplacer un seul responsable colérique pour rétablir un climat apaisé dans l’ensemble des services qui en dépendent.