Publié dans Pensées du jour - Connaissances utiles
« Si c’était possible, souhaiteriez-vous connaître la date de votre mort, où celle votre éventuel divorce ? » Des chercheurs de l’Institut Max Planck ont posé ce type de questions à un panel représentatif des populations allemande et espagnole. Quelque 90% des personnes interrogées ont répondu négativement dans chacun des pays. Le refus de savoir est cependant plus élevé chez les plus de 50 ans, où il atteint 92%, que chez les moins de 35 ans où il ne s’élève qu’à 87%.
La préférence pour l’ignorance ne se limite aux mauvaises nouvelles. A la question « Si c’était possible, désireriez-vous connaître à l’avance le résultat du prochain match de football ? », trois personnes sur quatre ont répondu négativement. Dans chaque cas, qu’il s’agisse de mauvaises ou de bonnes nouvelles, la préférence pour l’ignorance est d’autant plus forte que l’événement envisagé est potentiellement proche.
L’incertitude, dit-on, est anxiogène. Sur certains sujets, il semble qu’elle soit plutôt rassurante.