Publié dans Pensées du jour
Quatre soirs de suite, des chercheurs de l’université Erasme de Rotterdam ont proposé à des salariés d’indiquer, sur un questionnaire, le temps qu’ils avaient consacré à traiter en ligne des questions professionnelles, notamment avec leurs smartphones, une fois leur bureau quitté, ainsi que leur niveau de stress en fin de soirée.
Concomitamment, il a été demandé aux participants de préciser le degré d’étanchéité entre vie professionnelle et vie privée auquel ils aspiraient.
Chez les personnes qui désirent que leur vie professionnelle interfère le moins possible avec leur vie privée, l’usage professionnel du smartphone après le départ du bureau accroît le stress.
Chez celles qui estiment normal que la vie professionnelle et la vie privée s’entremêlent, l’utilisation professionnelle intensive du smartphone à domicile réduit en revanche le stress.
D’aucuns se demandent si, pour freiner l’addiction au travail, il serait opportun de bloquer l’accès aux messageries professionnelles pendant la nuit.
Au vu de l’étude néerlandaise, seuls en tireraient avantage les partisans d’une séparation nette entre espaces professionnel et privé.
Pour les autres, ce serait un risque supplémentaire de souffrance en perspective…