Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’université de New York ont proposé à trois groupes d’étudiants une série d’exercices à réaliser au cours des jours suivants, dotés d’une récompense monétaire variant en fonction de la qualité des réponses et du respect des échéances.
Aux participants du premier groupe, il a été fixé l’objectif de rendre leurs réponses au plus tard six jours après la distribution des exercices.
A ceux du deuxième groupe, il a été demandé de rendre leurs exercices en trois fois, à deux jours d’intervalle au plus.
Aux membres du troisième groupe, il a été proposé d’annoncer eux-mêmes leur date de rendu dans la limite de six jours.
Les participants auxquels avait été prescrite une restitution progressive ont mieux respecté les échéances et mieux réussi l’épreuve que ceux auxquels une date unique de rendu avait été signifiée.
Les participants libres de se fixer leur échéance ont affiché des résultats intermédiaires, tant au regard du respect des dates qu’au niveau de la qualité des réponses.
Travailler selon un calendrier imposé améliore la performance d’autant plus que sont établis des objectifs intermédiaires.
A l’initiative de chercheurs de l’université canadienne de Waterloo (Ontario), 25 étudiants réunis en groupe devant une librairie universitaire ont demandé collectivement à des passants qu’ils ne connaissaient pas d’entrer dans la librairie et d’écrire un mot sur une page de livre.
Interrogés sur la proportion de personnes qui répondraient favorablement à cette demande incongrue, les étudiants avaient annoncé en moyenne 29%.
Ils sous-estimaient la réalité : un passant sur deux a accepté de se livrer à cet exercice stupide de vandalisme.
Devant la pression sociale, on a du mal à dire non.
Pour faciliter l’expression libre des opinions individuelles : éviter les réunions plénières ?