Publié dans Pensées du jour - Divers
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! » Perçus comme hypocrites, ceux qui prennent ce parti sont généralement peu suivis. Mais qu’en est-il si le passé composé se substitue au présent : « Faites ce que je dis, pas ce que j’ai fait » ? Comment sont ressentis ceux qui, après s’être trompés, essayent d’entraîner dans une autre direction ? Des chercheurs de la London Business School ont demandé à deux groupes de volontaires de réagir à la recommandation faite par l’un de leurs membres (complice des organisateurs) de ne pas retenir une certaine stratégie. Dans le premier groupe, l’argumentation de l’intervenant était limitée à des éléments objectifs. Dans le second groupe, outre les mêmes éléments objectifs, l’intervenant avait fait savoir qu’il avait lui-même déjà expérimenté sans succès la stratégie qu’il déconseillait.
Les participants ont moins contesté les recommandations de l’intervenant dans le second groupe que dans le premier : sa légitimité s’est révélée plus forte lorsqu’il reconnaissait un échec. « Les échecs fortifient les forts ». Saint-Exupéry.