Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université Yale ont proposé à des volontaires de déguster une barre de chocolat en compagnie d’une personne qui leur était présentée comme participant à l’expérience au même titre qu’eux.
Cette personne était en réalité un complice des organisateurs.
Après cette dégustation, une seconde dégustation d’un chocolat annoncé comme différent du premier a été proposée aux deux protagonistes.
Cette fois, le complice, au lieu de participer à la dégustation, a laissé ostensiblement sa barre chocolatée de côté et s’est lancée dans la lecture d’un magazine, comme si le chocolat proposé lui déplaisait.
Il a ensuite été demandé aux volontaires de dire lequel des deux chocolats dégustés ils préféraient.
Les personnes interrogées ont majoritairement préféré le premier, alors que les deux étaient en réalité semblables.
L’attitude détachée affichée par le complice au cours de la seconde dégustation a influencé négativement le jugement des participants.
Il apparaît qu’une expérience agréable est ressentie comme d’autant plus agréable qu’elle est partagée.Dans une autre série d’expériences, la même équipe de chercheurs a montré qu’il en va réciproquement de même pour les expériences négatives : elles sont perçues comme plus désagréables quand elles sont vécues à plusieurs.
On a donc, semble-t-il, intérêt à partager les expériences heureuses : elles apportent d’autant plus de satisfaction.
Mais on gagne à ne pas partager les expériences négatives : à plusieurs, elles seraient encore plus douloureuses.