Publié dans Pensées du jour
Lorsqu’on a commis une faute ou une transgression, il est courant de l’avouer dans l’espoir de conserver l’estime d’autrui, conformément à l’adage « faute avouée, à moitié pardonnée ».
Mais il arrive aussi qu’on soit tenté de ne l’avouer que partiellement : suffisamment pour s’attirer l’indulgence, mais pas trop pour ne pas s’affaiblir.
Des psychologues de l’université Carnegie Mellon se sont interrogés sur les conséquences psychologiques d’un aveu partiel de faute sur celui qui l’exprime.
Par une série d’expériences, ils ont montré qu’un aveu partiel de faute affectait négativement l’estime de soi bien plus fortement qu’un aveu total ou qu’une absence d’aveu.
Pour se sentir bien après avoir commis une faute, mieux vaut tout avouer ou ne rien avouer qu’avouer à moitié.