Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’université de Tilbourg (Pays-Bas) ont demandé à des volontaires de penser chacun à une personne dont ils se sont montrés jaloux dans une circonstance qu’ils devaient préciser.
Les participants ont ensuite été invités à imaginer que la personne en question rencontrait des difficultés dans la vie, et conviés à indiquer les sentiments que cette éventualité suscitait chez eux.
L’expérience a mis en évidence deux types de jalousie : la jalousie bénigne – état correspondant au simple désir d’avoir autant que l’autre – et la jalousie maligne – situation où l’on estime que ce dont dispose l’autre est injuste.
La jalousie bénigne s’est révélée ne pas entraîner de satisfaction particulière à l’évocation des problèmes de la personne jalousée.
En revanche, il est apparu que la jalousie maligne provoquait une réjouissance face au malheur des autres.
Les Allemands appellent cette « mauvaise joie » schadenfreude et les Français épicaricacie.