Publié dans Pensées du jour - Divers
Lorsque deux piétons se dirigent l’un vers l’autre dans la rue, ils parviennent généralement à se croiser sans dommage parce que l’un au moins a modifié sa trajectoire. Des chercheurs de l’université de Munich ont constaté trois types de comportement à cet égard. Dans un quart des cas, un des piétons décale sa trajectoire dès qu’il aperçoit le risque de percussion, en moyenne à 2,5 m de son vis-à-vis. Dans un autre quart des cas, aucun des piétons ne décide de modifier sa trajectoire, de sorte que la collision n’est évitée qu’au dernier instant. Enfin, dans la moitié des cas, chacun des piétons prend l’initiative de bifurquer, avec des ajustements successifs lorsque ces changements s’effectuent dans la même direction. Ces différentes attitudes correspondent-elles à des traits de caractère ? A cette question, les travaux menés par les chercheurs de l’université de Munich apportent une réponse négative. Le comportement du piéton n’est pas déterminé par sa personnalité, mais par la vitesse et la direction de sa marche. Un timide marchant d’un pas résolu ne se détourne pas de sa trajectoire. Un meneur d’hommes en train de flâner n’hésite pas à céder la priorité.