Groupe Gérard Carton
Publié dans Pensées du jour - Divers
Des chercheurs de l’université de Colombie Britannique (Canada) ont proposé à des étudiants volontaires une analyse de personnalité permettant d’évaluer dans quelle mesure ils avaient tendance à faire preuve de fierté. Les organisateurs ont ensuite suivi le parcours universitaire des participants au fur et à mesure de leurs examens, en se penchant plus spécialement sur leurs réactions à l’annonce de résultats décevants. Les étudiants de tempérament fier ayant obtenu des notes décevantes ont montré une tendance à modifier leurs habitudes de travail et à reconfigurer leur choix de disciplines étudiées. Par la suite, leurs résultats se sont améliorés. Dans la même situation, les étudiants manifestant habituellement peu de fierté ont notablement moins remis en cause leur façon de travailler : leurs résultats n’ont pas progressé.
A condition de ne pas être accompagnée d’une perte d’estime de soi, la fierté blessée peut ainsi être un moteur.
