Publié dans Pensées du jour - Outils managériaux
Dans un processus d’enseignement appliqué classique, on apprend à l’élève les bonnes pratiques. Dans le reversal learning, on laisse l’élève découvrir par lui-même ces bonnes pratiques, au travers d’expériences positives et négatives. Certains ont plus de facilités à apprendre par l’enseignement classique que par le reversal learning ; chez d’autres, c’est le contraire : le processus expérimental fonctionne mieux que l’enseignement académique. Des chercheurs de l’université Columbia ont commencé par évaluer l’aptitude de quelque 150 volontaires à suivre l’un ou l’autre de ces types d’enseignement. Puis ils ont proposé aux participants une série d’exercices permettant d’évaluer leur capacité de coopération, négociation, gestion des conflits, autant de qualités attendues d’un manager.
Il ressort que les personnes les plus à leur aise dans le reversal learning sont également celles qui présentent les meilleures aptitudes à la coopération, la négociation, la gestion des conflits. Pour faire progresser les managers : les entraîner au reversal learning ?