Publié dans Pensées du jour
Dans une série d’expériences, une équipe de l’université de l’Arizona a évalué le comportement des consommateurs à l’égard des vaccins anti-grippe en fonction de leur prix.
Dans tous les cas passés en revue, les vaccins étaient réputés remboursés par les assurances.
Il apparaît qu’un prix faible incite à considérer le médicament comme peu efficace.
Il ressort aussi qu’un prix élevé conduit à juger la maladie rare et à sous-estimer le risque de la contracter personnellement.
Pour avoir les meilleures chances d’être achetés par ceux qui en ont besoin – et être efficaces sur le plan de la santé publique –, les médicaments de prévention doivent donc n’être ni trop bon marché, ni trop chers.
En va-t-il de même pour d’autres produits ?