Publié dans Pensées du jour
Les mots que nous prononçons comportent des syllabes qui peuvent être plus ou moins graves ou aigues.
Des chercheurs de l’université du Wisconsin se sont demandé si l’ordre de ces syllabes exerce une influence sur la perception des mots.
A un groupe de volontaires, ils ont lu des mots inventés et sans signification, les uns commençant par des syllabes graves et s’achevant sur les aigues (exemples : bupaba, pafabi, mipaba), les autres construits dans l’ordre inverse (dugada, tatoku, gadigu).
Aux participants, il a été demandé d’associer chacun des mots à l’image positive d’un chiot attendrissant ou à celle négative d’un chien méchant.
Dans 80% des cas, les mots commençant par un son grave et se terminant dans les aigus ont été associés à l’image positive, et ceux passant de l’aigu au grave rattachés à l’image négative.
Mieux vaut terminer clairement ses mots quand veut dire des choses aimables : non seulement on a de meilleures chances d’être compris, mais en évitant de les achever sur une syllabe grave et inaudible, on renforce aussi la perception positive de ce qu’on exprime.