Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université de Caroline du Nord ont proposé à quelque 200 étudiants volontaires un questionnaire d’analyse de personnalité, puis confronté les résultats au contenu des pages Facebook des participants.
Les chercheurs se sont plus spécialement intéressés aux commentaires négatifs formulés par les étudiants sur Facebook à l’égard de leurs enseignants et aux allusions à leur consommation d’alcool et de drogue.
Aucune corrélation probante entre les traits de caractère et les propos tenus sur Facebook n’a pu être mise en évidence.
Tout se passe comme si Facebook était une scène de théâtre où chacun joue un rôle à la façon d’un comédien.
Les recruteurs regardent presque systématiquement, dit-on, les pages personnelles des candidats sur les réseaux sociaux.
Une page Facebook déjantée est vite considérée comme le signe d’un tempérament excentrique, un commentaire négatif sur un employeur comme la marque d’un esprit frondeur.
L’étude des universitaires de Caroline du Nord montre que tirer de telles conclusions est peut-être aller vite en besogne.