Publié dans Pensées du jour - Divers
Des chercheurs de l’université de New York ont demandé à des volontaires de profils psychologiques identiques un exercice consistant à imaginer par écrit la suite d’un scénario qui leur était proposé et dans lequel ils étaient invités à se projeter. A la moitié des participants, il a été demandé de se projeter positivement. Aucune recommandation n’a été faite à l’autre moitié. A l’issue de l’exercice, les participants ont fait l’objet d’une évaluation psychologique. Il est apparu que les participants invités à envisager une suite de scénario heureuse pour eux-mêmes présentaient en moyenne moins de signes de risque dépressif que les participants laissés libres de se projeter comme ils le souhaitaient. Un mois après, une seconde évaluation psychologique a été effectuée. Les participants encouragés à imaginer une suite heureuse se sont alors révélés présenter en moyenne plus de signes de risque dépressif que les membres du second groupe.
Se projeter volontairement positivement fait du bien à court terme. Paradoxalement, cela peut avoir des effets contraires à plus long terme.