Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’université George Manson (Virginie) ont proposé à des étudiants volontaires, répartis en trois groupes, de rédiger un texte sur un sujet donné, en 12 minutes après 12 autres minutes de réflexion préparatoire.
Toutes les trois minutes pendant la phase de préparation, le premier groupe a été soumis à des interruptions, non comptabilisées dans le temps total alloué, sous forme de devinettes simples.
Le deuxième groupe a été interrompu selon le même processus, mais au cours de la phase de rédaction.
Le troisième groupe n’a été interrompu ni en phase préparatoire, ni en phase rédactionnelle.
Les textes produits ont fait ensuite l’objet d’une évaluation selon les critères universitaires.
Les participants n’ayant jamais été interrompus ont mieux réussi leur travail, qualitativement et quantitativement, que ceux interrompus en phase préparatoire, ces derniers s’étant eux-mêmes montrés meilleurs que leurs camarades interrompus en phase rédactionnelle.
Pour écrire plus et mieux : fermer sur son écran toutes les applications autres que le traitement de texte ?