Publié dans Pensées du jour - Divers
De retour chez soi le soir, on continue souvent à penser à ce qu’on a fait au cours de la journée de travail qui vient de se terminer. Les tâches achevées s’effacent rapidement du champ des préoccupations. Celles qui restent à accomplir, notamment si elles ont pris du retard, peuvent mobiliser durablement l’esprit et susciter l’anxiété. Comment éviter qu’elles ne perturbent inutilement ? Des chercheurs de l’université de Ball (Indiana) ont proposé à des volontaires de noter chaque soir, à leur retour chez eux, les tâches accomplies et celles restant à réaliser. Pour ces dernières, ils leur ont de surcroit demandé de rédiger brièvement le plan d’action qu’ils prévoyaient pour le lendemain. Concomitamment, ils ont évalué chaque soir le niveau de bien-être des participants. Le fait d’expliciter leur plan de travail pour le lendemain a permis aux participants de rabaisser la préoccupation associée aux tâches restant à effectuer au même niveau – faible – que celle relative aux tâches accomplies.