Publié dans Pensées du jour - Divers
Des chercheurs de l’université Cornell ont raconté à des volontaires qu’un certain Francis West avait mis sens dessus dessous deux maisons dans la rue où il habite. Il a ensuite été demandé aux volontaires ce qu’ils pensaient dudit Francis West. Leur opinion a été unanimement négative. Dans une deuxième séquence, les chercheurs ont précisé aux participants que si Francis West avait dévasté deux maisons, c’était parce qu’il craignait un début d’incendie et s’était précipité pour sauver des enfants qui auraient pu s’y trouver. Les participants ont alors totalement révisé leur jugement initial. Dans une variante de la deuxième séquence, il a été dit aux participants que Francis West avait dans le passé été cité par les journaux pour avoir sauvé un enfant tombé sur un voie de métro. A la suite de cette information, les participants ont aussi révisé leur jugement sur Francis West, mais pas de façon aussi nette que dans le premier cas. Ces expériences et d’autres menées par la même équipe montrent qu’une première impression négative perdure aussi longtemps que ne sont pas remis en cause les éléments qui l’ont suscitée. Se montrer par la suite sous un meilleur jour quand on a laissé une première mauvaise impression peut atténuer l’opinion négative initiale, mais pas la gommer. Pour que celle-ci s’éclipse totalement, il faut qu’elle s’appuyait sur des bases objectivement fausses.