Groupe Gérard Carton
Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’Insead et de l’université Columbia ont étudié les performances des équipes américaines de football, basketball et baseball en fonction du nombre de joueurs de premier plan qui y participent.
Contrairement à l’intuition, ces performances ne sont pas toujours corrélées linéairement à la proportion de « stars ».
Dans les jeux comme le football et le basketball, où l’esprit d’équipe est fondamental, la présence de grands talents n’améliore les résultats que tant que ces talents demeurent en nombre restreint.
Au-delà d’une certaine proportion, l’accroissement du nombre de « stars » fait au contraire régresser la performance de l’équipe.
Dans les jeux plus individuels, comme le baseball, on n’observe en revanche pas ce phénomène : les équipes réussissent d’autant mieux qu’elles comptent plus joueurs de haut niveau.Les chercheurs extrapolent ce phénomène au monde du travail.
Dans les activités professionnelles où le travail collectif est déterminant, la présence de quelques stars renforce l’efficacité globale, mais un trop grand nombre de grands talents conduit au résultat inverse.
Dans les activités qui demandent des comportements individualistes, plus il y a de « stars » meilleurs en revanche sont les résultats.
