Publié dans Pensées du jour - Divers
Différentes études ont montré que l’on a tendance à ralentir l’activité à laquelle on se livre quand on vient de commettre une ou plusieurs erreurs. On conduit moins vite après avoir manqué sortir de la route. On tape moins vite sur son clavier quand vient de bloquer son logiciel de traitement de texte en écrivant trop rapidement. On investit plus prudemment quand on vient d’essuyer une perte financière. Mais qu’en est-il lorsque ce sont les erreurs des autres auxquelles on est confronté ? Des psychologues de l’université de Chongqing (Chine) ont constitué des binômes de volontaires. A l’un des volontaires (en réalité complice des organisateurs), il a été demandé de se livrer à un exercice sur écran. A l’autre volontaire, il a été demandé d’observer le déroulement l’exercice, puis de se livrer lui-même à cet exercice. Dans la moitié des cas, le participant complice a volontairement commis des erreurs immédiatement signalées par le système. Dans l’autre moitié des cas, il a réalisé un sans-faute.
Les participants non complices ayant observé des erreurs sont apparus plus lents dans leur propre exercice que les participants ayant observé un sans-faute. Nos erreurs nous incitent à ralentir : celles des autres également.