Publié dans Pensées du jour - Divers
Les soucis financiers perturbent, dit-on, la sagacité intellectuelle et le goût de l’action. Mais n’est-ce pas une idée reçue ? Pour répondre à cette question, des psychologues de l’université de Lund (Suède) ont réuni deux groupes de volontaires – l’un (A) composé de participants en situation financière difficile, l’autre (B) de participants vivant dans l’aisance – et leur ont demandé de penser à leurs finances personnelles. Les membres du groupe (A) ont ainsi été amenés à mobiliser une partie de leurs ressources cognitives sur leurs soucis financiers, contrairement à ceux du groupe (B) moins concernés par les préoccupations financières. Les organisateurs ont ensuite proposé à l’ensemble des participants successivement des exercices de créativité et des exercices d’apprentissage de process. Dans les exercices de créativité, les membres du groupe (A), se sont révélés moins performants que ceux du groupe (B). En revanche, ils ont affiché de meilleurs scores dans les exercices de process, demandant l’acquisition d’automatismes. A quelque chose malheur est bon…