Publié dans Pensées du jour - Connaissances utiles - Réflexions et humanisme
On appelle « optimisme comparatif » le biais perceptif consistant, pour soi-même par rapport aux autres, à surestimer l’occurrence d’événements positifs et à sous-estimer l’éventualité d’événements négatifs. Des chercheurs de l’université de Poitiers se sont penchés sur l’optimisme comparatif en matière de risque de stress professionnel.
Des trois études qu’ils ont réalisées, il ressort qu’on sous-estime généralement en milieu professionnel les conséquences pour soi-même du stress auquel on est exposé, par rapport à celles que l’on aperçoit pour autrui. Seules les personnes ayant déjà été personnellement exposées à un épisode de stress destructeur apprécient le risque de stress pour elles-mêmes au même niveau que pour autrui.