Publié dans Pensées du jour - Divers
Des chercheurs de l’université de Maastricht ont réuni deux groupes de volontaires auxquels ils ont projeté une vidéo. Dans le cas du premier groupe, il s’agissait d’un court-métrage racontant l’histoire, intéressante mais éprouvante, d’une petite fille ayant besoin d’une greffe osseuse. Dans le second groupe, les participants ont regardé un extrait d’une minute, répété en boucle pendant une heure, d’un documentaire consacré au neuropsychiatre Eric Kandel, prix Nobel de médecine (2000). L’objectif de ces projections était de susciter un état de tristesse chez les membres du premier groupe et d’ennui parmi ceux du second groupe. Au cours de la projection, les volontaires avaient la possibilité de s’infliger à eux-mêmes, s’ils le souhaitaient, de faibles décharges électriques.
Les participants ayant visionné la vidéo ennuyeuse se sont infligé notamment plus de décharges que ceux ayant regardé le film triste. Selon les chercheurs, on réagit plus à la monotonie qu’à la mélancolie.